Déclaration CGT à la CAP nationale le 29 novembre 2016

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Monsieur le président, mesdames et messieurs les élu(e)s, cher(e)s collègues, à n’en pas douter, les directeurs des SDIS doivent aller à la bonne école pour le domaine du management, puisqu’un certain nombre de remontées concernant les affectations et mutations des officiers professionnels nous sont parvenues.

Nous avons également la copie d’une réponse que vous avez été amené à rédiger à un collègue des Pyrénées orientales, dans laquelle vous précisez  transmettre son courrier à la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises, et  établir une communication postale vers son administration.

Dans les courriers que nous ont transmis nos collègues, il est fait état, de mobilité contre l’avis des agents, sans publication, ni vacances de poste, d’affectation sur des postes à responsabilité inférieure, impliquant des modifications importantes des situations personnelles, et des changements de résidences administratives.

Aujourd’hui certains cadres du public sont sous pression de chefs de service, et les SDIS n’épargnent plus ni les personnels administratifs techniques et spécialisés, ni les officiers de sapeurs-pompiers.

Si la loi a bien prévue la saisine des commissions administratives paritaires pour avis, pour les mobilités,  nous souhaiterions que cette commission, par la voie de son président et du directeur général de la sécurité civile, interviennent auprès du SDIS 66, pour rappeler le nécessaire dialogue entre direction et agent.

Nous tenons à dénoncer comme cela avait déjà été le cas lors de notre précédente CAP, la méthode mise en place au sein du SDIS 38, pour élaborer les tableaux d’avancement des lieutenants.

Elle est basée sur l’anonymat des réponses, aucun élément n’est  communiqué aux agents «évalués», que cette méthode est totalement arbitraire et subjective, elle s’exonère des règles « des évaluations professionnelles »,  nous pensons que celle-ci est parfaitement contestable.

De plus elle crée un sentiment de suspicion et de profond mal-être chez les agents concernés, quelle « ironie » alors même que ce département a mis très récemment en place une enquête destinée aux RPS !

Monsieur le président, des éléments notifiant ce procédé de recueil d’avis « destructeur » et  scandaleux vous ont d’ailleurs été communiqués. Nous comptons sur votre soutien et sur celui de tous les membres de la CAP concernée (administration, élus, représentants du personnel), nous tenons à faire stopper ce processus parfaitement injuste pour les agents.

Partout il est question de risques psycho-sociaux, de prévention mais dans les faits un certain nombre d’organisations du travail, de relations de travail, hiérarchique ou pas, fabriquent du mal -être et vide de sens le contenu du travail. Il ne faut pas changer de braquet, il faut changer de direction.

Nous ne pouvons accepter que le travail n’abîme les agents, vous nous trouverez toujours aux côtés des agents pour lutter pour l’amélioration des conditions de travail.

Pour finir, aujourd’hui même, la CGT et d’autres organisations syndicales appellent à la grève.

La mandature présidentielle qui s’achève a connu un nombre d’appels à cesser le travail important, mais l’avenir promis à l’ensemble de la fonction publique est sombre, les agents devront rester mobilisés.

Monsieur le président, mesdames et messieurs les élu(e)s, cher(e)s collègues, merci de votre attention.

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